samedi 23 octobre 2010

Deux nouvelles chroniques


Après avoir soumis à la question la presse décadente, celle-ci s'est curieusement sentie forcée de parfaire notre prosélytisme.



Après moultes péripéties, voici en fin la chronique d'Open the gate of shambala sur Slow End.
La pochette m'a plu. Ces mecs ont tout compris à l'imagerie occultes qui nous animent. Enfin moi tout du moins. Nudité, sexe, boucs, effets psychédéliques. La première impression fait mouche. Les mecs, vous avez touchez quelque chose, ne le lâchez pas. Des dernières infos que j'ai pu avoir, ils ne comptent en rester là côté imagerie, j'en salive d'avance (m'en faut peu faut dire, je reste un éternel ado de ce côté là).

Après vient la première écoute et les suivantes, dont je vais diviser mes impressions en deux parties.
Niveau son et ambiances là également, les leçons se sont vues appropriées, maintes et maintes fois écoutées et digérées pour être mieux régurgités avec une touche personnelle. Les Huata ne sonnent pas Electric Wizard, ne sonnent pas Sleep, Eyehetageod ou que je sais encore, ils sonnent Huata.

Ce son de basse, ces ambiances caverneuses, mystiques qui ressurgissent ici ou là, j'en ai presque le frisson. Moins de riffs et plus de passages rituels, d'autant que le batteur n'est pas manchots? J'epsère une évolution en ce sens. Un peu moins de riffs, plus d'ambiances étirés et éthérés. Foutez moi les jetons ou mettez mois au milieu d'un film de Christopher Lee qui tente désespérément une nouvelle fois d'invoquer le malin ou de provoquer la naissance de l'Antéchrist( je vous vous fourni une liste si vous voulez). Bref, instrumentalement, les mecs touchent leur bille et avec une prod digne de ce nom (je vous vois bien aller au Toe Rag, tant qu'à faire), je serai le premier à m'applatir devant le mur sonique de Huata.

Viens néanmoins la partie de ma critique qui m'enchante le moins. Problème qui serait ptet résolu avec la suggestion de la fin du paragraphe précédent, qui sait? La voix. Une voix eraillée, heureusement pas si en avant, mais qui gâche mon plaisir? Parfois ça rend bien, par exemple durant ces passages 'ambiants' où les chœurs se font presque monacaux, ce qui me rejoint ma demande de plus de passages lents et étirés. Alors je sais bien qu'il difficile de trouver aujourd'hui un chanteur à la voix clair, qui de plus accepterait de passer au second voir troisième plan, noyé dans les strates cosmiques des grattes et de cette monstrueuse basse, mon coup de coeur avec les passages tribaux de la batterie, mais je pense que, personnellement, mon avenir avec Huata passerait par là. Gommer cette voix éraillée pour s'orienter vers doom pychédélique plus mystique et ésotérique.



A Clarion CallOctobre 2010


Open the gates of shambala en trois mots : occulte, amphigourique, rapeux

Je suis jeune, beau et Breton, Je sens la pluie, l'océan et les crêpes au citron minaudait Grégoire Leprince-Ringuet à Louis Garrel dans LES CHANSONS D’AMOUR. On est bretons aussi, mais on a des robes de bure qui puent la mort et on kiffe les sabbaths noirs enfumés sur fond de riffs gras à en faire péter les amplis réglés sur 11 semble répondre les compatriotes de HUATA.

Et ils tombent bien, les moines zombies de la péninsule bretonne avec leur premier EP « Open the Gates of Shamballa ». Parce qu’à une époque où le Doom, Stoner, Drone et autre amour du riff bien craspec commence à être en odeur de sainteté chez les hipsters à mèches, il est bon de se rappeler tout ce qui vraiment à la base dans le genre. A savoir un bricolage sonore où tout se bouscule un peu sans gêne ; sous la grande chapelle du Doom, se fait parfois sentir quelques riffs Stoner péchus qui relancent la machine (u
n bon exemple avec le terriblement groovy « Josef Frtiz Syndrom ») qui ne tombe jamais dans le piège du bourdonnement « Sunnesque » chiant à faire mourir à nouveau un zombie. On est ici dans un cocktail mélangeant EARTHRIDE, ELECTRIC WIZARD, RAMESSES… pour n’en citer que quelques-uns dont les morceaux réapparaissent bien dans ce chouchenn visqueux qu’on imagine volontiers servi en fond sonore dans les films d’Amando de Ossorio. Rien que la ligne de basse bien sinueuse du premier titre « Alchemist Reborn » me donne raison. Alors oui, ça pourrait qu’un effort de plus au royaume des moines morts-vivants à guitares, oui ça pourrait parfois être mieux tourné…

Mais plus bonnard et donnant davantage envie de la suite qui arrive apparemment bientôt ? Ca non, camarade. Et comme elles sont sympas les goules bretonnes
elles te proposent l’EP en libre téléchargement. Mais tu peux aussi l’acheter. Pour 6, 66 euros ça serait dommage de faire la fine bouche.

Kenavo les zombies !

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